”J'ai une côte fêlée je sais pas si je fais le simple les gars
JujuToujours à trouver une excuse
Bienvenue pour ce nouveau résumé des matches par équipes de l’ETM. On pensait pas mais ça continue jusqu’à jamais ! Nous voilà en 1/4 de finale du championnat régional. On reçoit le TC Manduel.
Qui dit rencontre à domicile, dit pas de déplacement la veille. On est sages et après avoir esquivé la rue entière pleine avec le vide-grenier, nous voilà au club. Je vous fais la classique en express. Pascal (5/6) en 1, Adibou (5/6) en 2, Alex (5/6) en 3 et Juju le traquenard (15/1) en 4. Cava est là en renfort pour le double comme d’hab.
Simple 4 – Julien gagne à 15/2, 7/6 6/1
Julien entre le premier sur le terrain. Il se retrouve face à un vieux briscard, 15/2 ancien 2/6, grand, bonne patte gauche, joue avec une prise comme Guy Forget.
C’est compliqué pour Juju qui sent pas grand chose en revers, son adversaire quant à lui se régale de lui chiper la face jusqu’à la mort. Le match est serré, on se retrouve au tie-break. Juju fait l’effort et l’emporte. Coup dur pour son adversaire qui se retrouve maintenant à devoir gagner deux sets s’il veut l’emporter, et physiquement ça risque d’être dur. Ça l’est d’autant plus car notre Juju national déroule dans le second et enfonce le clou tel un maître du temps un mardi soir sur France 2. Le taff est fait.
Simple 3 – Alex gagne à 15/2, 6/0 6/1
Circonstances un peu bizarre pour ce match, je sais pas si tu es au courant mais j’ai lancé une marque de fringues avec ma meuf, à 10h le jour du match (d’ailleurs ça s’appelle Revers Boisé et je t’invite à aller checker tout ça). Le lundi de la même semaine j’ai perdu au premier tournoi auquel je me suis inscrit depuis 2020 alors que j’aurais jamais du perdre, donc j’ai les nerfs. C’est un match important pour l’équipe et je dois faire le taff, j’arrive un peu tranchant sur le terrain. Mon adversaire n’est pas trop habitué à la vitesse de nos terrains, j’en profite et envoie des lattes sur chaque balle. Le score défile, et après avoir fait déshonneur à mon père spirituel en perdant un jeu dans le second, je file manger un bout de saucisse.
Simple 2 – Thomas perd à 15, 6/4 6/2
Adibou cette saison c’est un peu l’inverse de Juju, il sent pas grand chose. Ayant plus pour objectif d’avoir des gros bras qu’un bon lift, forcément ça colle pas. Son adversaire du jour joue très vite et bien du fond, en rythme, et laisse comme seules opportunités pour le déborder de jouer plus vite que lui ou de faire la différence sur un coup. Je te laisse faire le calcul chez toi, mais zéro sensation et faire la différence en un coup ça matche pas. C’est donc une nouvelle galère dans laquelle s’engage notre bon vieux Tomaaaas. Il tient le coup durant le premier, et est vraiment pas loin mais encore trop brouillon pour faire la différence. Un break et l’adversaire prend la première manche.
Les erreurs du premier set sont toujours présentes dans le second et le mec à l’opposé du filet baisse pas le rythme. C’est trop duuuuur comme dirait le DJ de Vieux Boucau pour Tomas qui s’incline finalement en deux sets. On fera mieux l’année prochaine, j’t’embrasse.
Simple 1 – Pascal perd à 15, 6/3 6/4
Pascal tombe contre un mec qui est autant 15 que Nikolay Davidenko est chevelu, c’est à dire pas beaucoup. Ça sert bien, ça joue vite, ça défend bien, ça tape fort. Pascal n’est pas dans un bon jour et n’arrive pas à faire la différence malgré les occasions. On dirait que je brade un peu le texte et t’as totalement raison parce qu’en fait je mangeais des pâtes pendant son match donc j’ai pas vu grand chose à part son magnifique t-shirt Club Revers Boisé. Je t’aime.
Et finalement, nous voilà à 2/2 après les simples pour la première fois de la saison
Tiens tiens tiens, ça fait chier ça. Il est temps de discuter double, en face on a 2 15 et 2 15/2, ça peut mixer dans tous les sens. On sait cependant qu’ils vont soit tenter la gagne à l’issue de double, soit mettre un double fort pour aller chercher le match nul puis le super tie décisif. On se prend la tête un moment puis on se dit qu’on va faire comme d’hab, Juju et Pascal en double 2, Thomas et moi en double 1. L’équipe adverse semble satisfaite du tirage, se disant que leur double fort (en double 1), fera l’affaire pour pouvoir aller chercher le nul, tandis que de notre côté le seum est légèrement palpable car on avait déjà chié dans la colle pour la stratégie des simples. Un bout de saucisse et ça part.
Juju et Pascal gagnent en double 2 6/0 6/1
L’adversaire de Julien ne s’est pas remis de son simple et compte sur le double fort pour faire le job, il n’y a pas match. Nos gars s’imposent tranquillement.
Thomas et Alex gagnent en double 1 2/6 6/4 10/5
Si vous avez bien suivi, on se retrouve face au double fort adverse. Le mec qui fait pas trop de fautes, qui joue vite et son pote qui envoie que des lattes et qui sert l’acier. Ça pue. Pas grave, Thomas est là pour assurer la confiance de l’équipe en m’annonçant pendant l’échauffement “je sens rien”. Je suis habitué avec ce mental de poulpe mais avant le début du match, c’est quand même solide.
Les adversaires servent bien, l’un des deux est inretournable en ce début de match, on s’accroche comme on peut et après avoir raté deux points décisifs pour breaker, c’est sur le notre que l’on flanche. 6/2 pour les adversaires, ça pue.
On sait qu’on a laissé passer des occasions et il est pas question de lâcher prise. Du coup on laisse de nouveau passer des occasions et on se fait breaker. C’est rageant mais on lâche pas, juste après le break on fait un gros jeu de retour en faisant douter le meilleur joueur adverse. J’arrive enfin à sortir la tête de l’eau de mon partenaire qui se rappelle qu’il n’est pas 30/4 (mes respects à tous nos lecteurs 4ème série) et qu’il est capable d’enchaîner un service volée ou même 2 volées d’affilée. Nos coéquipiers ont fini leur match et sont à nos côtés, la pression n’est pas chez nous mais chez l’équipe adverse, au pire on aura le super tie pour se rattraper, eux non. La tendance s’inverse, Thomas prend ses responsabilités, je sers fort, il est tranchant dans ses volées, je sers fort, il est solide du fond de court et moi je sers fort. La vie est belle. C’est sur le jeu de service du numéro 1 adverse que l’on fait la différence en adoptant une position de retour avec les deux joueurs au fond du terrain. On prend le second 6/4 après avoir hurlé une énième fois comme deux veaux.
C’est l’heure du super tie break, si on gagne, on gagne, donc il faut pas perdre, sinon on a perdu. Pas la rencontre, mais le match. Donc il faut gagner, parce que si on gagne, on gagne gagne. Je m’empresse d’aller voir mon coéquipier sous adrénaline “Pendant 10 points, on la ferme, on fait comme si tout allait bien, et on perd pas ce putain de tie-break”. Je vois l’espace d’une seconde tous mes adversaires m’ayant battu grâce à mes lacunes mentales se foutant de ma gueule en entendant cette petite causerie. Mais putain ça marche, je sers à 200 et rate rien, Thomas m’annonce même plus où il sert parce que de toute façon il sait même pas lui-même, et c’est sur un service gagnant de sa part (le premier du match) qu’on arrache la victoire ! Quel sport de merde.
Nous voilà donc en 1/2 finale du championnat régional
Le taff est fait une nouvelle fois, on se retrouve ce dimanche pour la 1/2 finale qu’on espère emporter également. En attendant n’hésitez pas à vous balader sur le site car la marque de vêtements Revers Boisé est enfin en ligne et qu’elle est faite pour vous si vous aimez lire ces articles ! J’vous embrasse.