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Brise la sur l'IPN !

AlexCoéquipier fier
Julien Dhooge brise une raquette

Bienvenue pour ce nouveau résumé des matches par équipes de l’ETM. Nous recevons Anduze pour la dernière à domicile de la saison. On est pas au-dessus sur le papier, Pascal est incertain donc on sait pas trop à quoi s’attendre mais on pense s’en sortir tout de même.

 

C’est avec un froid terrible et une météo digne de l’Islande que nous arrivons ua club aux alentours de 9h. Pas d’échauffement cette fois-ci, on attaque directement les matches. Pascal (5/6) se repose depuis 2 semaines, il n’a pas eu mal hier quand on a tapé la balle, c’est bon signe. On le met donc en 1. Thomas Cavailhès (15/1) en 4, Julien Dhooge (15/1) en 3 et moi-même (5/6) en 2.

Simple 4 – Thomas perd à 15/1, 5/7 6/4 6/4

Aïe aïe aïe, ce qu’elle fait mal cette défaite. Thomas entre sur le terrain à côté de moi, bien décidé à sortir de la première rotation à 2/0 pour nous. Contrairement au terrain d’à côté, le rythme n’est pas de mise dans ce match. L’adversaire coupe tous ses coups et monte au filet à la moindre occasion. Thomas n’est pas à l’aise en revers, et s’enfonce dans ses travers. Malgré un premier set majoritairement passé à être derrière au score, il fait l’effort à 4/5 et empoche la première manche 7/5.

C’est dur pour Toto sachant que son adversaire ne change pas de schéma. Un moment de relâchement dans le second permet à son adversaire de recoller à 1 set partout.

C’est avec tous les supporters du jour que Thomas entame la troisième manche. Les points sont organisés systématiquement de la même manière. Si Thomas passe sa première, l’adversaire ne monte pas au filet et Thomas dicte l’échange. Si en revanche il joue un second service, on a droit à une leçon de chip and charge de la part de l’adversaire. Sur les jeux de service adverses, le service-volée est constant et gène beaucoup Thomas qui n’est pas en confiance en passing.

Les jeux sont accrochés sur le service de Thomas mais il tient bon. 0/1, 1/2 puis 2/3. C’est là qu’après un nouveau jeu facilement remporté par le joueur d’Anduze, Thomas lâche et donne son jeu de service pour tourner à 2/5. Grâce à un bon coaching, un sursaut d’orgueil et l’encouragement des membres du club, Thomas se sort les doigts et remonte à 4/5. L’envie est tout autre et la tactique paie. Thomas finit cependant par payer le don de son jeu de service plus tôt dans le set. Malgré un dernier jeu accroché et une balle de match sauvée, il s’incline finalement 6/4. Les boules comme on dit.

Thomas Cavailhès au retour

Simple 3 – Julien gagne à 15, 6/2 6/2

C’est le moment que l’on attend tous, le résumé de l’homme habillé seulement d’Adidas.

Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Il perdait 2/0 d’entrée. C’est à dire qu’en 6 minutes de jeu, il a perdu 2 fois plus de jeux que lors de ses 3 derniers matches réunis. Quelques erreurs face à un adversaire plus coriace que les précédentes semaines nous font penser que Juju va finalement avoir du mal, et qu’il est humain comme nous tous. Que nenni, il s’impose en 2 petits sets, son adversaire et lui nous offrant des énormes échanges, dignes des 2 rats de terre qu’ils sont.

Julien Dhooge fait un revers

Simple 2 – Alex gagne à 5/6, 6/2 7/5

J’entre sur le terrain face au prof du club adverse, qui me traumatise à l’échauffement et qui me montre que ça risque de jouer vite. La technique est propre et le revers à une main une potentielle boucherie. Avant le début du match, j’annonce à mon coéquipier sur le terrain d’à côté que je vais lui mettre une branlée pour le rassurer, au fond de moi je pense l’inverse.

Je fais don de mon premier jeu de service (après avoir mis un ace sur le premier point faut pas déconner non plus), et entame ma descente aux enfers. Pas envie, je tente un retour sur le premier service de l’adversaire, ça passe. Le match tourne. Sport de con. L’adversaire prend son temps entre chaque point, choisit ses balles, change son surgrip au troisième jeu du match, je vrille. J’envoie que des lattes et prends l’avantage. Menant rapidement 6/2 5/3 je me procure une balle de match sur laquelle je fais une belle merde. Le match n’est pas passionnant puisqu’on ne fait pas un échange, c’est soit service gagnant soit coup gagnant de chaque côté. Saoulé par le rythme du match, je fais 6 doubles fautes en 2 jeux et me laisse remonter pour finalement refaire le break à 6/5 (tout en me faisant juger par Pascal sur la chaise) et remporte le match 7/5.

Alex Arnaud service

Simple 1 – Pascal gagne à 3/6, 6/3 2/6 6/1

Pascal se coltine le futur DE adverse, qui en a gros sur la patate. Notre joueur est offensif et prend le contrôle de l’échange notamment sur la diagonale coup droit du joueur d’Anduze et prend le premier set 6/3. Dans le second set ça joue mieux en face et Pascal étant un peu têtu, il s’engage à de nombreuses reprises sur le coup fort de son adversaire et bizarrement, ça marche moins bien. Pascal perd le second 6/2.

Ce match est important pour nous puisque Cavailhès aimant nous jouer des tours, il nous faut ce simple. Le début du troisième est accroché et Pascal sait qu’il faut faire l’effort tout de suite. C’est là qu’entre la bouteille/roublardise/phalangerie. Pascal envoie toujours les balles à son adversaire de manière très courtoise. Quand il doit pousser une balle sur le côté du terrain entre 2 services, il le fait délicatement. Quelle surprise donc lorsque de ce point. Nous sommes à 40/40 sur le service adverse, le break n’est pas loin et l’adversaire rate son premier service. Au lieu de pousser la balle sur le côté comme d’habitude, il la récupère et la frappe vers l’adversaire, placé trop loin pour la récupérer directement. La balle atterrit dans le filet au fond du court, tombe par terre, et revient sur le terrain. “Pardon” s’exclame Pascal d’une hypocrisie légendaire. L’adversaire sait, Pascal sait, Juju sur le banc de touche qui fait une moue d’approbation en direction de son joueur sait, le dieu du tennis sait. Le joueur d’Anduze se voit obliger de quitter sa position de service et va enlever la balle qui gène, il se replace. Double faute. Pascal breake sur le point d’après et déroule dans le troisième set, sans mettre de bulle tout de même. Nouvelle victoire pour le coach qui a fait le job quand c’était nécessaire.

Pascal Mestre lâche une balle

Après les simples, nous menons 3/1

On aurait pu tourner à 4/0 mais l’objectif de base est rempli. On comptait pas trop sur Pascal donc rien de grave au final. On met le double fort en double 2 pour assurer le point et vite retrouver la saucisse.

Juju et Pascal perdent en double 2 7/6 4/6 10/8

Ça joue grave sur le terrain, les adversaires sont des bons joueurs de double, à l’aise à la volée et communiquent bien.

Pascal et Juju ne s’en sortent pas, le match est très serré.

On se retrouve dans cette merde qu’est le super tie-break au troisième, avec un démarrage incroyable de notre équipe qui vient de remporter la seconde manche… et qui prend 6/0 d’entrée. Les supporters sont au fond du gouffre, mais je pense l’avoir déjà dit, c’est un sport de con. 3 minutes plus tard, il y a 7/6 pour nous et on se retrouve avec des gros Vamos gueulés par nos joueurs. 7/7, puis 8/7 pour nous et une belle anticipation de Pascal qui croise avec une volée de revers qui va lui donner 2 balles de match. Monsieur la punche pas assez et l’excentre trop, ça fait 8/8. Sur un dernier retour faute, l’équipe perd ce premier double.

Mention spéciale à la raquette de Juju qui n’aura pas fini le premier set, on t’aime.

Julien Dhooge et Pascal Mestre en double

Thomas et Alex gagnent en double 1 6/0 6/4

C’est bien simple, on se rappelle même pas la dernière fois qu’on a perdu un double ensemble. Alors quand on ajoute à notre sur-confiance des joueurs en face qui mettent pas une bille, Cava qui rate pas une volée et moi qui sers bien, ça fait un carnage. On déroule jusqu’à 6/0 2/0 pour voir les adversaires se rebeller un peu.

Mon fidèle acolyte me fait l’honneur de mouiller sur son jeu de service pour gagner le match, m’annonce des slices au T avant de frapper à plat extérieur. Que voulez-vous, il est incorrigible. On conclut le match alors que les autres n’ont pas terminé le premier set, la rencontre est à nous !

Thomas Cavailhès et Alex Arnaud en double

Ce weekend on se déplace à St-Gely pour tenter la montée, c’est avec eux que tout se joue. Si on gagne, on monte !

On espère que ça vous a plu, on vous embrasse, à très bientôt pour un nouveau résumé ! En attendant, allez vous abonner à l’Instagram du Club Revers Boisé pour voir plus de photos des matches !

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L'équipe 1 de l'ETM et le président Marc Adivèze

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